Vous êtes en recherche de poste mais vous ne semblez pas trouver de recruteur capable de déchiffrer votre CV. En attente de réponses ou excédé par les mails automatiques « sans nouvelles de notre part sous 15 jours… », vous vous dites que vous auriez plus vite fait de créer votre propre emploi. Et si c’était l’occasion de vous renseigner ?
Vous avez toujours eu l’âme d’un entrepreneur sans jamais oser vous lancer ? Vous vous êtes déjà rêvé freelance ou à quelques marches du CAC 40 ? Une période d’inactivité pourrait être l’occasion de se poser quelques questions et pourquoi pas, de faire le grand saut ! En effet, la tendance freelance n’a jamais été aussi forte. Talentéo vous donne quelques pistes pour démarrer votre réflexion sur le sujet.
Les questions à se poser pour commencer
Une foule de questions risque de vous venir à l’esprit et c’est plutôt bon signe car si l’aventure peut ressembler à une folie, elle ne peut se passer d’une réflexion posée. Votre cas sera différent selon qu’il s’agisse d’une reconversion ou d’une continuité de votre parcours.
Certains s’interrogeront sur leur âge : suis-je trop vieux, trop jeune ? Les seniors tiennent le haut du pavé en matière de chiffres : fort d’une expérience professionnelle riche et d’une capacité de recul sur le monde de l’entreprise importante, ils sont plus nombreux que les autres classes d’âge à se lancer dans l’aventure de l’entrepreneuriat. Mais cela ne doit pas freiner les jeunes diplômés : très peu osent se lancer et pourtant, on dénombre plusieurs types d’aides à la sortie des études.
Monter son entreprise requiert toutefois un certain nombre de compétences : capacité à s’organiser, gestion du stress, adaptation,… La possibilité n’est pas donnée à tout le monde mais il s’agit plus d’une question de personnalité que d’âge ! Si certaines plateformes peuvent appuyer la recherche de clients, il vaut mieux avoir un excellent relationnel et même des prédispositions commerciales pour se lancer. Souvent, un réseau créé par le biais de ses études ou de son parcours professionnel sera très utile voire indispensable.
Faut-il avoir une assise financière pour démarrer ? Généralement, il est préférable d’avoir de quoi voir venir. Certaines activités ou la reprise d’entreprise peuvent demander une mise de départ conséquente. D’autres activités peuvent demander un investissement moindre mais vous devrez prévoir un certain délai avant de pouvoir vous dégager un revenu décent.
Une entreprise oui, mais laquelle ?
Il existe plusieurs types de structures et il est conseillé de vous faire accompagner pour décider laquelle choisir. Il existe cinq statuts : l’EI ou Entreprise Individuelle, l’EURL ou Entreprise Unipersonnelle à Responsabilités Limitées si vous entreprenez seul. Toujours seul ou avec un ou plusieurs associés, on retrouve le format de la SAS, Société par Actions Simplifiées. A partir de deux associés minimum, vous pourrez opter pour la SARL, Société Anonyme à Responsabilités Limitées et enfin, à sept actionnaires minimum, on retrouve la Société Anonyme. La fiscalité et le statut du chef d’entreprise diffèrent et il faut comparer avec sérieux les solutions existantes avant de se lancer.
Beaucoup choisissent de démarrer en tant qu’auto-entrepreneur. Penchez-vous bien sur les conséquences, notamment celles sur votre régime social et fiscal. N’oubliez pas les solutions comme le portage salarial qui permettent de démarrer sans avoir un réseau très développé ni des fonds conséquents.
Dans tous les cas, faites vous accompagner : des structures comme Pôle Emploi, la CCI (Chambre de Commerce et d’Industrie) ou l’APCE (Agence Pour la Création d’Entreprises) pourront vous apporter un premier niveau d’information mais une foule d’institutions spécialisées en fonction de votre projet ou des plateformes d’entraide et pépinières d’entreprises répondront à toutes les questions que vous pourrez vous poser.
Entreprenariat et handicap, c’est possible ?
Doit-on vous parler de Jérôme Adam ? Ou encore de Charlotte Vilmorin ? Le handicap et l’entreprenariat ne sont pas incompatibles ! Bien au contraire, être en situation de handicap vous a appris à contourner des difficultés de manière originale et à penser autrement ou « out of the box » comme on dit ! Des qualités indispensables pour créer son entreprise. D’ailleurs, des entrepreneurs en situation de handicap sont les figures de proue de belles success stories comme Pierre Achache. Lucie Carrasco qui, confrontée à des difficultés en France, n’a pas hésité à traverser l’océan pour réaliser son rêve aux Etats-Unis. Aujourd’hui, elle habille des stars comme Shakira ou Eva Longoria ! Inspirant, non ?
Et si je veux repasser au salariat ?
Bien que monter son entreprise prenne du temps, vous pouvez toujours en faire un revenu d’appoint et continuer de chercher un emploi en tant que salarié. Généralement, la grande crainte des recruteurs qui sont en possession du CV de quelqu’un ayant déjà eu sa propre entreprise réside dans votre capacité à appréhender une hiérarchie.
Votre objectif sera donc de démontrer que vous êtes capable de vous intégrer dans une équipe et d’en accepter les contraintes. Les commerciaux qui souhaitent évoluer sur le même secteur devront préparer la question épineuse des résultats et prouver qu’ils sont performants.
Il est donc tout à fait possible de rebasculer du côté du salariat, mais vous devrez bien préparer le terrain et être en phase avec vous-même sur cette question. Globalement, que vous ayez vécu l’échec ou non, cela vous permettra d’accréditer un certain nombre de compétences très appréciées par les entreprises.
Après une période de chômage, vous avez monté votre propre structure ? Racontez-nous votre histoire !
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