En partenariat avec le CEA

Nous continuons de vous prouver que handicap et études supérieures sont loin d’être incompatibles avec cette fois-ci le parcours de Didier Mousseau, collaborateur au sein du CEA. Témoignage.

Pouvez-vous vous présenter ainsi que votre parcours ?

J’ai suivi des études supérieures, puis un doctorat en informatique pour devenir docteur de l’université Pierre et Marie Curie dans mon domaine. Comme beaucoup de thésards j’ai donné des cours dans des IUT, mais je n’ai pas eu l’opportunité d’avoir un poste de maître de conférences.

Je me suis donc tourné vers de grands groupes et des sociétés de service pour y travailler en tant qu’informaticien. Je suis spécialisé dans les logiciels libres et c’est sur cela que j’ai été recruté en 2004 par le CEA.

En quoi consiste votre travail ?

Je travaille dans un département multidisciplinaire qui s’occupe de la surveillance de la sismicité et des tsunamis en France. Mon rôle consiste en un peu de développement, mais surtout de l’architecture système.

Comment s’est déroulée votre intégration au sein du CEA ?

Pour ma part, mon arrivée au sein de l’entreprise s’est très bien déroulée, mon handicap n’a absolument pas été un frein. Il faut dire que je n’ai pas besoin d’une adaptation de poste particulière.

Par contre, ayant une mobilité réduite, j’ai reçu des aménagements relatifs à mes déplacements. Dans un premier temps, j’ai bénéficié d’une aide de la Mission Handicap pour que mon véhicule personnel adapté soit assuré afin que je  puisse en avoir une utilisation professionnelle.

Cela m’a permis d’acquérir une certaine autonomie lorsque je suis en déplacement, notamment dans d’autres centres du CEA.

En parallèle, l’entreprise a mis à ma disposition un scooter électrique depuis 2 ans. Le centre, bien que plutôt accessible, est relativement grand : c’est tout ‘l’intérêt de ce véhicule qui me permet de me déplacer d’un bâtiment à un autre. Ce scooter est également utilisable dans les bâtiments : mon autonomie est maintenant quasi-totale au sein du centre CEA DIF.

Du côté de mes collègues, j’ai toujours été parfaitement accueilli, mon handicap n’a jamais posé problème. Ils ont toujours été présents pour m’aider lorsque cela s’impose.

Comment fonctionne ce scooter ?

C’est un scooter que j’utilise uniquement à l’intérieur du centre et qui est plus pratique qu’un fauteuil électrique.

J’ai découvert cette possibilité d’aménagement il y a quelques années suite à une douleur au genou qui m’a fait acquérir à titre privé un scooter électrique pour mes déplacements personnels. Après l’avoir testé avec succès, je suis allé en parler à la Mission Handicap qui a accepté de financer un modèle similaire pour mes déplacements professionnels. 

Quel message souhaitez-vous passer à nos lecteurs ?

Aujourd’hui, de grands centres de recherche comme le CEA ont besoin de personnes qui ont fait des études supérieures : beaucoup trop peu de personnes en situation de handicap ont suivi de telles études. La preuve : j’ai toujours été la seule personne en situation de handicap dans le cadre de mon cursus universitaire.

Je pense que les enfants en situation de handicap ne sont pas du tout encouragés pour faire les études supérieures et cela est bien dommage. Il ne faut pas s’arrêter aux préjugés et se donner les moyens de réussir parce que, à la clé, il y a de belles opportunités !

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