AKKA, société de conseil en ingénierie, montre sans cesse son souhait d’accompagner et de maintenir en emploi ses collaborateurs en situation de handicap. La preuve par l’exemple avec Béatrice Lepert, ingénieure en intégration des systèmes moteurs dans l’industrie aéronautique.
Un parcours prestigieux !
Béatrice Lepert est détachée au sein d’Airbus où elle exerce les fonctions d’ingénieure en intégration des systèmes moteurs. Il y a sept ans, elle rejoignait AKKA, avec déjà une belle carrière :
Après un bac scientifique, j’ai réalisé toutes mes études en apprentissage », explique-t-elle.
Son parcours commence par la validation d’un DUT en génie thermique et énergie. Une formation qu’elle suivra en alternance au sein du bureau technique d’un centre de maintenance et réparation des turboréacteurs de SNECMA Services.
Par la suite, Béatrice intègre le Centre d’Etudes Supérieures Industrielles (CESI) via un apprentissage au sein d’Air Liquide avant de faire ses armes dans l’entreprise Faurecia.
Riche de ces années d’alternance aussi diverses que spécifiques, Béatrice Lepert entre finalement chez AKKA.
En tant que salariée AKKA détachée chez Airbus, j’ai travaillé six ans et demi aux essais en vol sur les performances des moteurs, puis cinq ans et demi sur la maintenabilité et l’opérabilité des moteurs et de leurs nacelles.
Depuis un an et demi, elle travaille, au sein d’une équipe, sur un projet de recherche Clean Sky associant Airbus et le motoriste Rolls Royce.
Ma mission consiste à définir la meilleure architecture possible pour les systèmes moteurs et les équipements externes du moteur : système d’huile, génération électrique, système carburant, hydraulique, système d’air… Je gère leur intégration avec le moteur, la nacelle et l’avion.
Si les détails techniques doivent rester confidentiels, nous comprenons vite que, sans son travail, les avions ne sillonneraient pas les cieux de manière aussi performante !
La RQTH : une aide précieuse pour le maintien dans l’emploi
J’ai été recrutée par AKKA sans RQTH en octobre 2010. Pourtant, je souffrais du dos au quotidien et j’étais victime, au moins une fois par an, d’une crise aiguë qui m’empêchait de venir travailler », raconte-t-elle. « Cette année, le médecin du travail m’a proposée de déposer un dossier afin d’être reconnue travailleur handicapé. Alors je l’ai fait.
Pendant près de 10 ans, Béatrice a ainsi ignoré que sa pathologie pouvait lui permettre d’accéder au statut de travailleur handicapé.
Sa demande validée, elle a obtenu une RQTH, lui permettant d’être accompagnée par la Mission Handikap d’AKKA.
Depuis quelques mois, j’ai un fauteuil qui me soulage énormément. En fin de journée, je n’éprouve plus de douleurs lombaires.
Malgré tout, son quotidien de Béatrice Lepert n’est pas sans difficulté. Son handicap la contraint à se lever régulièrement pour marcher et s’étirer. De plus, lorsque de longues réunions se tiennent dans des salles trop éloignées de son bureau pour qu’elle transporte son fauteuil, elle doit rester debout : une position qui lui est inconfortable.
Grâce à ma RQTH, j’ai pu obtenir une journée de télétravail par semaine. En effet, j’habite très loin de l’entreprise, ce qui me contraint à passer au minimum 2h30 par jour dans ma voiture.
Sur les recommandations du médecin, AKKA et Airbus ont donc accepté que Béatrice remplisse ses fonctions à son domicile chaque mercredi.
Si la situation de la collaboratrice est particulière, car elle est détachée par son employeur auprès d’Airbus, c’est uniquement la Mission Handikap d’AKKA qui gère son dossier.
Tout est transparent pour mon donneur d’ordre, Airbus, avec qui tout s’est très bien passé », confie Béatrice.
Outre la fourniture d’un fauteuil adapté et l’acceptation du télétravail, AKKA dispose également, pour ses travailleurs en situation de handicap, d’un budget formation dédié. L’entreprise leur accorde également des demi-journées pour consulter les médecins spécialistes liés à leur pathologie.
Un véritable suivi est instauré par la référente handikap d’AKKA », ajoute Béatrice.
Chez Airbus, le handicap de Béatrice n’a pas posé de problème non plus. Les aménagements de son poste ont été validés et sa journée de télétravail n’entrave en rien ses missions. Quant aux relations de Béatrice avec ses collègues, elles ont sensiblement changé depuis sa RQTH :
Ils ont vu que j’avais un super fauteuil, donc je leur ai parlé de mon handicap. J’aborde très facilement le sujet car je préfère que mes collègues soient au courant. Discuter permet de créer une solidarité. Par exemple, on m’aide à porter mon ordinateur pour aller dans une salle de réunion. Et puis, quand on discute, on se rend compte que chacun a sa propre histoire et ses propres blessures. »
Un parcours qui prouve une fois encore que handicap et emploi sont loin d’être incompatibles !
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