Nous sommes mercredi, jour du cinéma ! Nous vous proposons une sélection de 5 films surprenants, brisant les préjugés sur différentes maladies.
Trouble
Catherine Diran, réalisatrice et actrice, s’est lancée dans l’aventure cinématographique avec un premier « docu-fiction » sur l’épilepsie. Avec Trouble, elle a voulu raconter ce que l’épilepsie implique au quotidien et comment on peut vivre avec. D’une part pour que les autres comprennent que ce n’est pas une honte. D’autre part, pour briser certains préjugés et notamment le fait qu’il ne faut pas tenir la langue de quelqu’un qui fait une crise, et que non, il ne va pas l’avaler.
Le temps d’un docu-fiction, Catherine Diran décide de revenir sur sa maladie, sa découverte, et de montrer que l’on peut aussi vivre pleinement avec, en intégrant le risque à chaque instant.
Sur scène.
Au salon du livre.
Au dernier rang de la classe, le jour de la réunion de parents d’élèves.
Dans un bar du onzième arrondissement, devant une bière.
Au fin fond du Brésil, à danser le forro.
Au milieu d’une engueulade.
En promenant mon chien.
En faisant l’amour.
Chaque jour, chaque minute, chaque instant, l’épilepsie se rappelle à moi…
Pour quelques barres de chocolat
https://www.youtube.com/watch?v=S02Sa1Wki4g
« J’avais 7 ans lorsque c’est arrivé… le diabète. A l’époque, je suis partie dans une colonie pas tout à fait comme les autres pour apprendre et partager avec d’autres enfants comme moi. Aujourd’hui, je repars sur ces lieux, accompagnée de 52 enfants de 6 à 11 ans, pour montrer leur quotidien, tenter de mettre des mots et cerner la dualité du “être” / “être diabétique” qui les habite. »
Pour quelques barres de chocolat est l’évocation d’une perte de l’innocence et l’histoire d’un apprentissage collectif de cette maladie invisible, le diabète de type 1.
Le film a pour ambition de souligner la réalité concrète, les combats et les victoires de ces enfants. On ne guérit pas du diabète. On le soigne, on l’apprivoise, on apprend à vivre avec.
Ceux qui restent
Bertrand et Lorraine sont ceux qui restent. Ils sont ceux qui arpentent les couloirs – mais dont on parle peu – en se posant des questions interdites, se font repérer au kiosque à journaux, parlent trop fort à la cafétéria, et vont fumer en cachette sur le toit de cet hôpital où leurs conjoints se font soigner. Car pour supporter la culpabilité d’être bien vivants, Bertrand et Lorraine ont décidé de s’aider à vivre, à rire et à continuer d’aimer.
C’est exclusivement chez ces « laissés-pour-compte » que se jouera la trame d’Anne Le Ny, qui prendra le parti de ne jamais montrer les malades. Une histoire de souffrance particulière véhiculée par celle de proches dont l’absence pèse autant que la présence.
Je n’ai rien oublié
La famille de Thomas, fils d’un riche industriel, a toujours employé son ami d’enfance Conrad, fils d’un domestique enfui. Lorsque celui-ci met accidentellement le feu à la résidence de vacances dont il avait la garde, la famille voit d’un mauvais œil le retour de cet homme qui a maintenant des comportements erratiques. Elvira, matriarche autoritaire, décide néanmoins de l’héberger dans une dépendance du château.
Avec Je n’ai rien oublié, Bruno Chiche parvient à traiter avec délicatesse de la maladie d’Alzheimer.
Oxygène
Comme Lucas, son frère aîné, Tom est atteint d’une maladie génétique qui détruit ses poumons. En révolte contre son entourage, et pour conjurer son espérance de vie réduite, Tom fréquente une bande de petits délinquants et vit intensément chaque minute de sa vie. Pourtant, à l’hôpital, Tom est séduit par l’optimisme de Xavier qui souffre comme lui de la mucoviscidose. Il succombe également à l’humour dévastateur d’Eline, une jeune patiente confinée en chambre d’isolement. Cette double rencontre va donner à Tom un nouveau sens à sa vie.
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