La rédaction de Talentéo est une nouvelle fois partie à la rencontre de Chloé Romengas. Autrice et dessinatrice indépendante depuis 2017, Chloé sensibilise à la différence, en douceur et en couleurs. Du bout de son crayon, elle aborde notamment les personnalités dites de « haut potentiel », et brise les idées reçues. Elle s’est prêtée au jeu de l’interview inaccessible !

Vous souhaitez en savoir plus sur Chloé et son univers ?

Notre dernier article sur les projets de Chloé Romengas !

Chloé Romengas ?

Accessible, on peut me contacter facilement. Parfois, je mets un petit peu de temps à répondre, mais je réponds tout le temps.

Être dessinatrice ?

Ça m’a longtemps semblé inaccessible, mais en fait, dans le monde d’aujourd’hui, avec un papier, une connexion Internet, c’est totalement accessible, où l’on peut facilement montrer son travail et commencer à démarcher des clients.

Faire un blog ?

Accessible quand on a une connexion Internet, on n’a pas besoin de savoir coder, il y a plein de plateformes pour tout faire tout seul et c’est comme ça que j’ai lancé Rayures et Ratures en 2015, un peu sur un coup de tête.

Le handicap invisible ?

Inaccessible malheureusement pour beaucoup de gens aujourd’hui, où il y a encore beaucoup de préjugés, ou alors peut être que c’est accessible, mais que les gens veulent pas le voir. C’est possible aussi.

L’auto-édition .

C’est accessible, mais c’est beaucoup de travail puisqu’on endosse le rôle et les responsabilités de l’éditeur, donc ça doit être un vrai choix. Moi, c’est un choix que j’ai fait « Rayures et Ratures » 1 et 2 qui sont là, c’est de l’auto-édition. C’est totalement accessible et je ne regrette pas du tout ses choix.

Être travailleur handicapé indépendant ?

Pour beaucoup, malheureusement, c’est inaccessible, il y a encore très peu de sécurité et très peu d’aide, ou même les indemnités maladie. Après, pour moi, c’est accessible puisque c’est quitter le salariat et me mettre en indépendant. C’est ce qui m’a permis de continuer à travailler en travaillant de chez moi et en adaptant mon travail.

Les réseaux sociaux ?

C’est accessible, mais c’est beaucoup trop accessible. Parfois, j’aimerais bien que les gens aient quelques barrières, qu’ils se souviennent que derrière un compte Instagram, il y a une vraie personne avec des émotions. Ce serait pas mal.

Donner un regard différent sur les singularités ?

C’est accessible et je trouve ça génial qu’on soit aussi nombreux à le faire. J’apprends beaucoup de tous les comptes qui sensibilisent sur plein de particularités différentes.

Lyon ?

Et Lyon est accessible, en tout cas bien plus que Paris, que j’ai quitté il y a quelques années pour m’installer à Lyon parce que justement, c’était devenu impossible de me déplacer et du coup, je suis ravie d’être à Lyon aujourd’hui.

Je crois que j’ai presque tout le temps répondu accessible. Peut-être un peu trop optimiste.

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