Handicap et études supérieures seraient incompatibles ? Nous vous prouvons le contraire en vous présentant Nathanaël, thésard au sein du CEA. Il nous en dit plus sur son parcours et sur l’accompagnement dont il a bénéficié !
Pouvez-vous vous présenter ainsi que votre parcours ?
Je m’appelle Nathanaël j’ai 24 ans et je suis en 1ère année de thèse au CEA. J’ai eu mon bac en 2010, puis une licence de chimie en 2013 à Orléans et finalement le master de chimie moléculaire de l’UPMC en 2015. Au début, je ne me décidais pas à faire un doctorat et je voulais entrer directement dans la vie active.
Il s’est avéré au cours de mes études que ma matière de prédilection était la chimie organique. Cette dernière consiste à « construire » des molécules complexes à partir de molécules simples.
Ainsi il y a toute une réflexion à réaliser en amont pour réfléchir aux réactifs et réaction à envisager afin d’arriver à la molécule désirée. Néanmoins les postes dans la chimie organique, en particulier au niveau bac+5 sont rares. J’ai donc choisi d’enrichir mon parcours par le biais d’une thèse.
Quel est votre sujet de thèse ?
Mon sujet de thèse est : Synthèse d’une résine pour matériaux carbonés. Cela consiste à développer des polymères résistants à très hautes températures.
Ce sujet est mixte il est à la frontière entre la chimie organique et la chimie des matériaux. Il me permet d’une part de mettre à profit mes connaissances dans le domaine de la chimie organique et de l’autre de gagner et d’approfondir mes connaissances dans la chimie des matériaux.
Que vous apporte le CEA dans sa résolution ?
Au quotidien j’ai une partie de mon travail au labo où je réalise notamment la synthèse de produits et leurs analyses. L’autre partie se déroule au bureau pour l’analyse et le traitement des résultats ou encore la documentation par le biais d’articles scientifiques.
Le CEA finance ma thèse et met à ma disposition tous les produits chimiques dont j’ai besoin. Je dispose également d’une sorbonne et d’un bureau, ainsi que de tous les appareils usuels d’analyse et de mesures en chimie.
Comment s’est déroulée votre intégration au sein du CEA ?
La référente de la Mission handicap a déclenché une rencontre quelques mois avant mon arrivée. Celle-ci s’est déroulée en présence notamment de l’ingénieur qui allait m’accueillir pour la thèse, de l’ingénieur sécurité du laboratoire ou encore du médecin du travail.
Le but était de prendre en compte de manière détaillée mon environnement de travail dans la partie laboratoire mais aussi dans la partie plus administrative, avec l’outil informatique. Nous avons pu ainsi identifier les aménagements ou les outils de compensation à mettre en place pour que je puisse faire ma thèse dans les meilleures conditions.
Par la suite, un intervenant professionnel extérieur est venu à plusieurs reprises sur le site pour faire des essais de matériel, en lien avec mon handicap.
Je suis déficient visuel, j’ai donc une loupe pour agrandir quand cela est nécessaire ainsi qu’un logiciel de zoom text sur mon PC dont je me sers encore peu.
Par ailleurs ne pouvant pas passer le permis, le matin je viens avec le bus navette du CEA. En fin de journée, si je ne prends pas le transport de l’entreprise ou le covoiturage avec un collègue par exemple, j’ai la possibilité de pouvoir bénéficier d’un transport en taxi pris en charge par la Mission Handicap.
Recommanderiez-vous le CEA à nos lecteurs ?
Oui ! C’est une entreprise de pointe et innovante et où il y a des conditions optimales de travail ! D’ailleurs, en plus d’accompagner ses collaborateurs en situation de handicap, le CEA s’efforce d’améliorer l’accessibilité de ses infrastructures. Un vrai plus !
Le CEA vous a séduit(e) ? N’hésitez-pas à rejoindre l’entreprise en postulant à l’une de ses nombreuses opportunités professionnelles :
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