Nous savons que le rôle d’un manager est essentiel au bon fonctionnement d’une équipe. Nos partenaires de l’RH de Noé nous présentent 7 profils de managers différents.
Les managers ont un impact direct sur la productivité de leurs équipes et sur le bien-être de leurs collaborateurs. Très souvent, si ces indicateurs sont dans le rouge, ils sont pointés du doigt par leurs équipes. Pas vraiment à tort. Ce leader est le moteur et le garant de l’évolution positive de son équipe.
Saviez-vous que 2 salariés sur 3 ont peur de se rendre au travail ? Les principaux facteurs sont :
- la pression hiérarchique (27,7 %)
- la peur d’arriver en retard (25,3 %)
- la charge de travail (21,4 %)
- la peur de faire une erreur (18,6 %).
Steve Lows, coach spécialisé auprès des cadres, a identifié 7 profils types de managers après de nombreuses années passées à leurs côtés. Son constat est clair. Si le manager n’est pas prêt à observer, écouter, questionner son équipe et se remettre en question, il est fort à parier que son équipe ira droit dans le mur ! Tout commence par la façon dont nous communiquons :
1 – Le manager qui résout des problèmes
Ce profil de manager est conduit par la culture du résultat. Il n’a en tête qu’une chose, arriver à son objectif coûte que coûte. Ces cadres qui se plient en quatre pour aboutir à leurs projets sont occupés principalement à résoudre les problèmes rencontrés, à éteindre les incendies.
L’effet pervers de ce comportement est de créer soi-même ces problèmes. Être constamment sur le front à résoudre les nœuds des projets se traduit souvent par une performance qui n’est pas au rendez-vous. Cela est non propice à la prise de recul, à la délégation, à la canalisation de sa propre charge de travail.
2 – Le manager « contrôleur »
Ce profil de manager est porté par le « contrôle » : il s’assure que son équipe a bien effectué ses missions comme il les avaient prévues et dans le temps que lui-même aura défini. Il ne laisse aucune place à l’imprévu. Imprévu qui est vécu comme énorme stress par les équipes.
Exigeant, forçant la responsabilisation, poussant aux résultats, ce style de management est douloureux pour l’équipe. Au lieu d’avancer ensemble vers un but commun, celle-ci s’occupe à ne pas faire de vague, à éviter tout débordement.
3 – Le manager « entraineur sportif »
Ce profil de manager avouera très facilement ne pas suivre de ligne directrice bien définie. Les résultats peuvent être incohérents et sporadiques. Il se retrouve souvent dans des situations auxquelles il n’est pas préparé et cela n’est pas pour lui déplaire. Il se nourrit de ces montées d’adrénaline et a désespérément besoin de développer la deuxième compétence la plus essentielle d’un entraîneur : l’écoute.
Ce cadre peut parler à n’importe qui, sait immédiatement mettre les gens à l’aise. Cette force de caractère devient une béquille à leur style de leadership, souvent les « aveuglant » quant à la nécessité de systématiser leur approche.
4 – Le manager « audacieux »
Ces managers se concentrent plus sur eux-mêmes que sur toute autre chose. Pour eux, leur production, leur performance personnelle et la reconnaissance priment sur leur équipe. Ils vont parfois s’en attribuer les compétences. Ils mettent souvent leurs besoins et leurs objectifs personnels avant les besoins de leur équipe.
Comme vous pouvez l’imaginer, les gestionnaires de ce « type » sont généralement des individus sur d’eux et confiants. Ils tendent à créer un climat de concurrence plutôt qu’un véritable environnement de collaboration.
5 – Le manager « parfait »
Ces managers « parfaits » possèdent des qualités merveilleuses. Ces gestionnaires sont ouverts au changement, à l’innovation, la formation en vue de s’améliorer continuellement, presque à l’excès. Ce merveilleux trait devient souvent leur faiblesse. Dans leur recherche d’innovation et en vrai touche à tout, ils s’accordent à peine le temps de mettre en pratique leurs nouveaux enseignements.
On peut leur reprocher leur côté « je sais tout » et leur manque de constance sur le long terme. A trop vouloir remettre en question les processus, ils en oublient les conséquences sur les équipes et leur besoin de stabilité. Les parfaits managers comptent sur leurs connaissances et expériences pour soutenir leurs équipes et transmettre leur savoir dans la gestion quotidienne des projets.
6 – Le manager « passif »
Le manager passif a un but ultime : rendre les gens de son équipe heureux. Alors que dans la vie de tous les jours, il s’agit d’un trait de caractère admirable, il peut rapidement devenir un obstacle en entreprise car handicapant pour asseoir leur leadership.
Bien que sain et charmant, ce type de manager est considéré comme incompétent, incohérent et souvent désemparé lorsqu’éclate un conflit au sein de son équipe. Il ne lui manque qu’une chose : être respecté par ses employés pour constituer une équipe digne d’un championnat. Parce que tous les gestionnaires passifs veulent bien faire, ils sont plus timides et passifs dans leur approche.
7 – Le manager « proactif »
Il s ‘agit du parfait mix entre ces 6 précédents profils mais sans leurs défauts. Le manager proactif possède :
- la persistance, la rigueur, l’authenticité du manageur « contrôleur »
- la confiance du manager audacieux
- l’enthousiasme, l’envie, le charme et le charisme du manager « entraîneur sportif »
- l’art de soutenir son équipe et de débloquer les projets du manager « résout les problèmes »
- l’envie de porter, nourrir et épauler son équipe du manager passif
- une parfaite connaissance de son secteur, de l’entreprise, du métier, l’organisation et du gestionnaire « parfait »
Et vous, vers quel profil penchez-vous ? Que pensez-vous de cette classification ? La parole est à vous !
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