400 participants, 27 pays, 44 épreuves. Pour sa 10ème édition, les Abilympics restent sans conteste LA grande compétition mondiale inclusive des métiers. Pour la deuxième édition consécutive, l’évènement aura lieu en France et sera organisé par l’association Abilympics France. Ainsi, après Bordeaux en 2016, rendez-vous à Metz du 23 au 25 mars.
43 professionnels, 26 métiers…
L’équipe de France 2023, composée de 43 professionnels issus de 26 métiers différents fera-t-elle aussi bien que celle de 2016 ? La France avait alors remporté 25 médailles se classant 3ème sur les 19 pays participants. Pour cette nouvelle édition, les participants ont été triés sur le volet. Ils ont en effet été soit sélectionnés sur dossier, soit lors de compétitions régionales et nationales ou encore des Olympiades des métiers, organisées au même moment que les Abilympics.
Une vitrine sur les compétences professionnelles
Les Abilympics sont surtout une formidable vitrine sur les compétences professionnelles des personnes en situation de handicap.
« C’est montrer qu’on peut faire de grandes choses avec entrain et détermination, tout en étant autodidacte et en situation de handicap », affirme Edwin Carpentier, un photographe de 29 ans, originaire des Hauts-de-France.
Un sentiment partagé par Cloé Lemarechal, médaillée d’or aux Olympiades des Métiers, qui concourt dans la catégorie Mode & Création : « Cette compétition nous permet de ne pas taire nos handicaps, mais de les mettre en valeur et de ne pas faire de différence. »
Un sacré de pied de nez
En plus de révéler au monde leurs aptitudes, nous pouvons ressentir aussi chez certains une envie de prendre leur revanche. Brice Vizler, boulanger à la Réunion, ne s’en cache pas : « C’est une fierté de participer à cette compétition ; c’est une revanche sur la vie. On peut y montrer que ce n’est pas le handicap qui va nous bloquer ».
Et Agnès Gaia, médaillée d’argent Olympiques Nationales des métiers, catégorie cuisine individuelle 2017 d’affirmer : « Mon handicap a été une force, une motivation pour prouver aux autres que je suis capable, car on m’a souvent dit que je n’arriverai à rien ». La jeune femme a un mantra : « le plus important pour moi, c’est de rendre les gens heureux grâce à mes mets ». Une philosophie qui la mènera vers une médaille d’or ? Nous le découvrirons bientôt !
Un moyen de reprendre confiance en soi
Cette participation peut se révéler être un formidable moyen de doper leur confiance en eux. Fabien Issartel, carreleur de 44 ans affirme : « Les Abilympics me permettent de montrer que je suis capable de faire des choses, de me mesurer à moi-même ».
Sylvaine Agator, porte-drapeau de la délégation française, qui concourt dans la catégorie « Art floral » est en la parfaite illustration. « Le concours a changé ma vie professionnelle, car je me suis déjà prouvé à moi-même que je pouvais être au niveau des personnes sans handicap. » Commence la jeune femme de 30 ans. « Face à un employeur, c’est comme une preuve, c’est mieux qu’un CV. Je ne suis pas sûre que sans cette expérience j’aurais osé me présenter en tant que formatrice au sein de ma structure ».
« De toute ma vie, ma plus belle expérience »
Sans oublier que c’est un merveilleux moment de partages et d’amitié. Un sentiment qui ressort en tout cas de l’expérience de Sarawut Pompuk, médaille d’argent « conception d’affiches ».
« De toute ma vie, ma plus belle expérience ! Une compétition riche de nouveaux savoirs, de compétences et de belles amitiés » avait-il déclaré .
Même enthousiasme chez le jardinier-paysagiste australien, Michael Francis, médaillé d’or. Il décrivait ainsi les Abilympics : « Rencontrer des gens venus des quatre coins du monde, se faire de nouveaux amis, partager des expériences… »
Vous souhaitez suivre les Abilympics ? Nous vous donnons rendez-vous du 23 au 24 mars à Metz !
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