Jeux Paralympiques de Paris : Avec 75 médailles l’Equipe de France bat son record !

Les Jeux Paralympiques de Paris 2024 se sont déroulés du 28 août au 8 septembre dernier. Retrouvez le résumé des performances de nos Français dans notre article dédié ci-dessous ! Entre émotions et efforts, on revient jour par jour sur les performances de nos athlètes tricolores.

La cérémonie de clôture : Paris est une fête !

Clap de fin pour un été olympique et paralympique en France et à Paris. La cérémonie de clôture met fin à 11 jours intenses de compétition et d’émotions en tout genre. La soirée s’est lancée avec une reprise par Santz de “Vivre pour le meilleur” de Johnny Hallyday. Malgré la pluie, les paroles ont résonné fort dans un stade de France plein à craquer. 

La Marseillaise interprétée par André Feydy a ensuite retenti avant de voir les drapeaux faire leur entrée dans l’enceinte. La championne paralympique de Boccia Aurélie Aubert et le champion paralympique de tir Tanguy de la Forest étaient les fiers porte-drapeaux tricolore de cette cérémonie. Ce défilé était rythmé par une soixantaine de musiciens de la Garde Républicaine qui ont enchaîné des titres de variété. 

Un moment qui a aussi de nouveau mis en lumière le breaking. 8 danseurs, dont 4 en situation de handicap, ont ainsi performé en solo ou à plusieurs, sur un set signé Cut Killer. Une façon de célébrer les 50 ans de la culture Hip Hop. S’en est suivi la passation du drapeau paralympique entre Paris et Los Angeles, où auront lieu les Jeux en 2028. La maire de Paris Anne Hidalgo a ainsi donné le drapeau à Andrew Parsons, président de l’IPC, qui l’a remis à la maire de Los Angeles, Karen Bass. 

Cette passation à continuer au Jardin des Tuileries, autour de la Vasque enflammée. À cause de la météo capricieuse, le ballon n’a pas pu décoller de nouveau. Mais la flamme a eu droit à son ôde. Accompagnés d’un quatuor à cordes, Amadou & Mariam ont interprété “Je suis venu te dire que je m’en vais”, une chanson de Serge Gainsbourg inspirée par le poète Paul Verlaine. 

La flamme a ensuite fait son entrée dans le stade de France, porté par le nouveau champion paralympique et capitaine de l’équipe de France de cécifoot, Frédéric Villeroux. Un ultime relais a eu lieu entre les médaillés français Ugo Didier, Charles Noakes, Djelika Diallo, Mathieu Bosredon, pour finir par être soufflée par Aurélie Aubert. Au même moment, la Vasque des Tuileries s’est éteinte aussi. 

Pour clôturer en beauté, le stade s’est transformé en véritable dancefloor. L’occasion de célébrer pendant 1 heure l’électro à la française, “un style que la France sait faire”, selon les mots de Victor Le Masne, directeur musical des cérémonies. 24 artistes DJ se sont ainsi succédé aux platines, en débutant par le plus connu, le père de la musique électronique en France, Jean-Michel Jarre. Pendant cet enchaînement, les para athlètes se sont réunis en masse pour assister au show musical mais aussi lumineux. C’est sur le mythique “One more time” des Daft Punk et un feu d’artifice que cette parenthèse paralympique se referme dans la joie.

Dimanche 8 septembre : une dernière pour conclure !

Il en fallait bien une dernière pour conclure des Jeux Paralympiques réussis pour la France. Et c’est Nélia Barbosa qui a ramené la 75ème et dernière médaille à la délégation bleu-blanc-rouge. Sur le 200m (KL3) en para canoë, la Française était favorite pour le podium, et elle a assumé, s’adjugeant une belle médaille d’argent. Elle avait aussi été vice-championne paralympique à Tokyo. 

Avec 19 médailles d’or, 28 en argent et 28 en bronze, la France finit 8ème du classement des médailles. Soit l’objectif visé par la délégation, et son meilleur classement depuis 2000 ! Un bilan positif donc, même si le ratio de titres paralympiques est plus bas que prévu. Entre 20 et 25 médailles d’or étaient envisagées, mais la barre de la vingtaine n’a pas été franchie. Si le para cyclisme (28 médailles sur piste et route, dont 10 en or !) et la para natation (14 médailles) ont été largement à la hauteur, il y a quelques sports qui ont déçu. On attendait plus de récompenses en para judo, escrime fauteuil ou bien rugby fauteuil. À l’instar des JO, le para athlétisme a été le plus gros échec, où il n’y a eu que cinq petites breloques décrochées. 

Mais ces Jeux Paralympiques restent avant tout une grande réussite au niveau de l’engouement. Environ 2,4 millions de billets ont été vendus, sur les 2,5 millions mis en vente ! Proche donc du record de Londres et ses 2,7 millions. 165 chaînes de télévision ont retransmis la compétition, un record. Dans l’hexagone, France Télévisions a pour la première fois fait plus de 300 heures de direct consacrés aux Jeux Paralympiques, soit la même couverture que pour les JO.

Marie-Amélie Le Fur, présidente du comité paralympique et sportif français, révèle que “ça a été au-delà de nos attentes, nos homologues étrangers assurent n’avoir jamais connu des Jeux avec une telle ferveur, il y aura un avant et un après Paris 2024, ils vont devenir des Jeux de référence« . Même son de cloche du côté d’Andrew Parsons, président du Comité International Paralympique, qui a déclaré dans son discours lors de la cérémonie de clôture : « avec vos Jeux grands ouverts, vous avez organisé les Jeux paralympiques les plus spectaculaires de tous les temps ».

 

Samedi 7 septembre : un dernier feu d’artifice !

Dernière grosse journée pour la délégation française, avec 9 médailles cette fois ! Et comment ne pas commencer par l’exploit du jour, celui de l’équipe de France de cécifoot qui a décroché un titre paralympique exceptionnel. Opposé à l’Argentine, champion du monde en titre et tombeur de l’ogre brésilien, les Bleus se sont imposés aux tirs au but après un nul 1-1. Au pied de la tour Eiffel, le capitaine Frédéric Villeroux aura tout fait. Déjà buteur décisif en demi-finale, il ouvre la marque dans le match avant d’inscrire le penalty victorieux. À 41 ans, et présent depuis 2004 sous le maillot français, c’est enfin la consécration pour lui qui était présent pour l’argent en 2012 à Londres.

Des émotions, le para cyclisme en avait encore et toujours à revendre. Ces Jeux à Paris sont un cru exceptionnel pour la délégation tricolore. Et ce samedi n’aura pas fait défaut, avec une fin en apothéose. Sur les routes de Seine-Saint-Denis, Thomas Peyroton-Dartet et Alexandre Léauté ont d’abord fini respectivement à la deuxième et troisième place de la course en ligne (C1-3). Un joli podium même si l’or était clairement visé. 

Mais on ne pouvait pas ne pas finir avec un titre. Et c’est le relais mixte par équipes (H1-5) qui l’a apporté ! Mathieu Bosredon, Joseph Fritsch et Florian Jouanny n’ont fait qu’une bouchée de leurs adversaires, dominant la course du début à la fin. C’est un troisième titre pour Bosredon dans ces Jeux, ce qui fait de lui le Français le plus titré à Paris !

Du côté du para canoë, Rémy Boullé a récidivé après Tokyo. Au Japon, il s’était classé troisième, rebelote à Paris ! L’ancien militaire a décroché une médaille de bronze émouvante devant toute sa famille.

Dans la famille Didier, je demande le petit frère Lucas ! Après les prouesses d’Ugo en natation (une médaille d’or et deux d’argent), Lucas est devenu lui vice-champion paralympique de… para tennis de table. Il n’a rien pu faire face au grand favori belge Laurens Devos (11-9, 11-7, 11-7). Mais cela reste un fabuleux exploit pour celui qui ne s’attendait pas à être à ce niveau-là !

Pour conclure, le para judo français a fini sa dernière journée sur des bonnes notes, malgré l’absence de titre. Arrivé en grand favori, Hélios Latchoumanaya a assumé son statut, jusqu’à une malheureuse défaite en finale. Le double champion d’Europe et du monde en titre en +90kg (J2) se contente de ce titre de vice-champion paralympique. Une deuxième médaille aux Jeux après le bronze à Tokyo. 

Lui aussi en +90kg mais catégorie J2, Jason Grandry a empoché le bronze. À 36 ans, le judoka non-voyant a réalisé un ippon après 29 secondes de jeu et décroche son premier podium aux Jeux. Enfin, Cyril Jonard a lui empoché son troisième podium paralympique de sa carrière. Mais au vu de sa joie, il était tout aussi beau que les deux précédents ! À 48 ans, 20 ans après un sacre à Athènes et 16 ans après l’argent à Pékin, le plus gros palmarès du para judo tricolore accroche le bronze grâce lui aussi à un ippon. 

Total des médailles : 19 or, 27 argent, 28 bronze

Vendredi 6 septembre : 4 podiums et des déceptions

La fin des Jeux approche, et donc forcément le nombre de médailles par jour diminue. Les Bleus ne sont donc montés que 4 fois sur le podium ce vendredi. Mais le para cyclisme comme la natation avaient semble-t-il encore de la place dans leur sac à récompenses !

Il y a d’abord eu deux breloques en argent pour le vélo ! À commencer par Kevin le Cunff sur la course en ligne (C4). Le para cycliste a été battu au sprint, et s’empare donc d’une deuxième place. Petit regret pour lui qui visait l’or sur cette course. Autre petite déception, son compatriote Gatien Le Rousseau, avec qui il avait réalisé un fabuleux doublé sur le contre-la-montre, échoue au pied du podium. 

C’est Heïdi Gaugain qui a décroché ce deuxième titre de vice-championne paralympique, elle aussi sur la course en ligne (C4). Comme lors du contre-la-montre, elle a été battue d’un rien par la légende Sarah Storey (désormais 19 titres aux Jeux pour elle !). Mais à 19 ans, l’avenir s’annonce radieux puisque la Française repart de Paris avec 3 médailles d’argent. 

Enfin, le tandem Alexandre Lloveras/Yoann Paillot est allé chercher le bronze sur la course en ligne (B). Cela a été une sacrée bataille pour le duo ! Souvent distancés du trio de tête, ils ont pu profiter d’un malheureux coup du sort pour arracher cette médaille. En effet, encore dans la course pour le titre, leurs compatriotes Elie de Carvalho et Mickaël Guichard ont déraillé dans la dernière descente et finissent finalement quatrième. Un coup du sort terrible, mais le malheur des uns faisant le bonheur des autres… 

Pour terminer, une fois n’est pas coutume, c’est la natation qui a apporté le dernier prix du jour. Quand ce n’est pas l’un, c’est l’autre… Après son titre sur 100m nage libre, Émeline Pierre se contente du bronze sur sur 100m dos (S10). Deuxième à la mi-course, la para athlète a quelque peu craqué sur la fin, mais reste sur le podium pour deux centièmes.

Malgré ses réjouissances, la journée aura été plus décevante dans d’autres disciplines. En escrime fauteuil, que ce soit Clémence Delavoipière (A), Yohan Peter (B), Cécile Demaude (B) ou Brianna Vidé (A), aucun n’a pu accrocher de podium. Même constat pour le para judo. À l’Arena Champ-de-Mars, on a vu Armindo Rodrigues (-60kg, J2) perdre en quarts puis en repêchage. Numéro 2 mondial des -73kg (J2), Nathan Petit a gardé espoir jusqu’au bout. Après avoir perdu lui aussi en quart de finale, il a su passer deux tours de repêchage et ainsi être en finale pour le bronze. Malheureusement, il s’est incliné et repart frustré de Paris.

Un dernier repart de la capitale plus que frustré, c’est Stéphane Houdet. Pour la première fois de sa carrière, le tennisman en fauteuil termine les Jeux Paralympiques sans le moindre podium ! Ce vendredi, il s’est incliné en petite finale en double avec Frédéric Cattaneo, compétition dont il était le double tenant du titre. Pas de sixième médaille paralympique pour lui.

Total des médailles : 17 or, 24 argent, 24 bronze

Jeudi 5 septembre : bilan de Tokyo battu !

Un jeudi pluvieux, mais un jeudi encore très heureux pour la France ! Les journées passent et se ressemblent, avec une nouvelle fois une pluie de médailles, 11 pour être exact. Et surtout, en finissant la journée avec 61 breloques, elle bat les 54 de Tokyo ! Petit retour…

Comme hier, le para cyclisme a plus que brillé, avec quatre nouvelles récompenses sur les courses en ligne. C’est d’abord Florian Jouanny qui a ouvert la marque, avec directement l’or (H1-2). Il conserve son titre acquis à Tokyo. Il a été suivi par Loïc Vergnaud (H5) qui, une fois n’est pas coutume, comme hier et comme en 2021, a empoché l’argent. Deux autres para athlètes ont eu la bonne idée de faire la même chose que la veille, c’est Mathieu Bosredon et Johan Quaile (H3), avec un doublé or/argent dans le même ordre. On en est désormais à 22 médailles pour le para cyclisme français à Paris…

Au milieu des gouttes, il fallait bien sûr aller du côté de la natation, l’autre sport phare pour les tricolores, pour voir des podiums. Du côté du 100m nage libre, Laurent Chardard (S6) n’était que sixième à la mi-course, mais a fait une remontée fulgurante pour terminer troisième, à un centième de la seconde place. Deuxième médaille pour lui dans ces Jeux.  Sur le 200m 4 nages (SM9), ce n’est pas un mais deux Français qui ont fait vibrer Paris La Défense Arena. En effet, Ugo Didier a répondu encore une fois présent avec l’argent, sa troisième breloque dans la capitale. Il a devancé son compatriote Hector Denayer qui lui se contente donc du bronze.

Mais les autres sports font de la résistance ! Jean-Louis Michaud a récolté une médaille de bronze en para tir sportif, au tir à la carabine 50m couché (SH1). À 41 ans, l’ancien tireur d’élite dans l’armée décroche son premier podium paralympique. Une première médaille, c’est aussi ce qu’a obtenu l’équipe de France d’escrime fauteuil. Après une journée de mercredi morose dans ce sport, c’est le bronze qui s’est offert aux tricolores en fleuret. Ludovic Lemoine, Damien Tokatlian, Maxime Vallet et Yohan Peter se sont imposés contre l’Italie après avoir renversé un match où ils étaient menés de 5 touches à mi-parcours.

Il y en a un qu’on attendait avec impatience en athlétisme, et il a répondu présent sur l’épreuve reine du 100m (T11). Timothée Adolphe et son guide Charles Renard ont fini deuxième, à seulement 3 petits centièmes d’un titre paralympique. Même s’il ambitionnait l’or, le “Guépard Blanc” a battu son record personnel et décroche sa seconde médaille d’argent après celle du 400m.

Enfin, c’était le début du para judo. Et Sandrine Martinet a ouvert le compteur avec une médaille d’argent en -48kg (J2). À 41 ans, elle n’a pas réussi à faire chuter la numéro 1 mondiale de 25 ans, la Kazakh Akmaral Nauatbek. La Française peut se consoler avec cette 5ème médaille paralympique sur les 5 dernières éditions (4 en argent et une en or en 2016 à Rio).

Pour terminer, les Bleus du cécifoot sont en finale ! Ils ont battu la Colombie 1-0 grâce à un but du capitaine emblématique Frédéric Villeroux. Ils sont donc assurés d’avoir une médaille et de faire au moins aussi bien que l’argent obtenu à Londres en 2012. Le capitaine était déjà présent à cette époque, lui qui porte le maillot tricolore depuis 2004. Et c’est l’Argentine qui sera en face. Un adversaire plus que coriace, champion du monde en titre et qui a surtout fait tomber le Brésil, qui avait remporté toutes les éditions jusqu’à présent (depuis 2004).

Total des médailles : 17 en or, 22 en argent et 22 en bronze

Mercredi 4 septembre : 11 médailles en 12 courses de para cyclisme !

Quel festival pour la France ! La journée de mardi à 4 médailles et 0 titre semble bien lointaine. En effet, la délégation tricolore a empoché… 12 breloques ce mercredi, dont 4 en or ! Et tout ça principalement grâce à une équipe de para cyclisme sur route en feu, remportant à elle seule 11 médailles en 12 courses de contre-la-montre. On vous fait revivre la journée dans l’ordre.

La fanfare a débuté avec Heïdi Gaugain et une médaille d’argent en C5. Elle est arrivée à 4 secondes de la Britannique Sarah Storey, qui décroche pour sa part son 18ème titre paralympique, en 9 Jeux ! On peut noter que Marie Patouillet est elle arrivée 5ème. Quelques instants plus tard, on a connu notre première médaille d’or du jour avec Alexandre Léauté (C2). Comme sur la poursuite, le Français a glané le précieux sésame devant le Belge Ewoud Vromant. À 23 ans, il est donc double champion paralympique à Paris (et triple avec un obtenu à Tokyo).

 

La journée a continué avec Florian Jouanny (H2) qui s’est agrippé à sa troisième place à 46 centièmes d’une médaille d’argent. Sur son handbike, il récupère le même métal qu’à Tokyo et un quatrième podium paralympique dans sa carrière. À la fin de la matinée, il y avait déjà donc 3 médailles pour le clan bleu-blanc-rouge, et ce n’était que le début…

En effet, l’après-midi a commencé avec un titre de vice-champion olympique pour Elie de Carvalho et son guide Mickael Guichard (B). Le tandem français fini entre deux duos néérlandais, ce qui fait qu’Alexandre Lloveras, tenant du titre, et son guide Yoann Paillot échouent au pied du podium. Juste après, c’est le bronze qui s’est accroché autour du cou de Dorian Foulon (C5). Sa troisième aux Jeux Paralympiques, et sa deuxième à Paris après l’or en poursuite individuelle.

Dans la catégorie C4, Kevin le Cunff et Gatien Le Rousseau ont signé un incroyable doublé ! À 36 ans, Le Cunff a pris une petite revanche sur son compatriote de 21 ans qui lui avait chipé le bronze sur piste il y a quelques jours. Ce combo historique a été suivi très rapidement par un nouveau titre paralympique, celui de Thomas Peyroton-Dartet (C3). Une sacrée récompense pour ses premiers Jeux, à 39 ans.

Et quand il y en a plus, il y en a encore, puisque Loïc Vergnaud (H4) a ensuite récupéré une médaille d’argent. Un métal auquel il est abonné, puisqu’il l’avait empoché trois fois à Tokyo. Enfin, la journée de vélo sur route s’est conclue par de nouveau un magnifique doublé. Dans cet ordre, Mathieu Bosredon et Johan Quaile (H3) sont arrivés aux deux premières places. En grand favori, le nouveau champion paralympique s’est imposé avec 2 minutes d’avance sur son compatriote.

Après cette fabuleuse récolte du para cyclisme, une dernière médaille a été grapillé, cette fois-ci en para tennis de table. Fabien Lamirault a perdu sa demi-finale et se contente donc du bronze. Une déception tout de même pour le double tenant du titre…

Total des médailles : 15 en or, 17 en argent et 18 en bronze

Mardi 3 septembre : 4 médailles, pas de titre, un petit jour

On s’était habitués à des médailles dès potron minet, et surtout des titres paralympiques. Et bien, rien de tout ça ce mardi ! Déjà, il aura fallu attendre la fin de journée pour que la France décroche sa première breloque. C’est du côté du para tennis de table que le compteur s’est débloqué. Matéo Bohéas a pris le bronze dans la catégorie MS10. Il a échoué en demi-finale face au Polonais Patryk Chojnowski (11-8, 11-4, 9-11, 11-9). Celui-là même contre qui il avait perdu en finale il y a 3 ans aux Jeux de Tokyo. Malgré 3 balles de match sauvées, la marche était encore trop haute face à un adversaire qui va disputer sa 4ème finale paralympique de suite.

Comme souvent depuis l’entame de ces Jeux, pour voir des médailles, il faut se tourner du côté des bassins. Il y a d’abord eu Ugo Didier sur 100m dos S9. Après son titre sur 400m, le nageur a fini deuxième de la finale et prend l’argent. Son record lui aurait permis d’être champion paralympique, mais le Français a avoué ne pas s’être senti à son aise en ce jour.

Il y a ensuite eu Laurent Chardard qui a décroché le bronze lors de la finale du 50m papillon S6. Une petite déception pour le champion du monde en titre. Mais le Français de 29 ans récolte tout de même sa première médaille paralympique après sa 4ème place à Tokyo. 

Pour terminer, Alex Portal a continué sa moisson, mais toujours pas de titre ! Pour sa quatrième médaille de ces Jeux, le Français arrache l’argent sur 200m 4 nages SB13. Ce qui en fait trois en argent et une en bronze. Même s’il a remporté une médaille dans chacune de ses épreuves, l’aîné des frères Portal a à chaque fois buté face à Ihar Boki. Ce mardi, le Biélorusse a battu son propre record du monde et a glané son 21ème titre paralympique.

Dans le reste, il y a d’abord eu des déceptions du côté du para athlétisme. Déjà, la porte-drapeau Nantenin Keïta s’est fait sortir dès les séries sur 100m T13. Ensuite, la France était dans plusieurs finales, mais aucune médaille. Le tenant du titre du 400m T20 Charles-Antoine Kouakou n’a fini lui que 8ème. On peut aussi citer Soane Luka Meissonnier 4ème en lancer de poids F20, Valentin Bertrand 9ème en saut en longueur T37, Laure Ustaritz 6ème en 400m T37 ou Arnaud Assoumani 5ème en saut en longueur T47. À noter que Marie Ngoussou, à 15 ans ( !), termine 6ème de la finale du 100m T47. Sacrée perf’ pour la plus jeune athlète de la délégation tricolore.

Pour sa première journée, le para escrime tricolore n’a pas non plus brillé. Malgré beaucoup d’espoir en sabre individuel, le meilleur résultat reste une 4ème place pour Brianna Vidé en catégorie A. Dans l’attente de demain…

Enfin, la belle série de Thu Kamkasomphou ne continue pas. En para tennis de table WS8, la Française s’est inclinée en quart de finale. Elle avait pourtant toujours décroché un podium depuis Sydney 2000 ! 

Pour conclure sur de bonnes nouvelles, le goalball bleu-blanc-rouge a vécu un résultat historique puisque les Bleus masculins ont décroché la première victoire de son histoire aux Jeux. Un succès qui permet de finir 7ème de la compétition. Et du côté du cécifoot, l’équipe de France est en demi-finale après avoir battu la Turquie 2-0.

Et on ne peut pas ne pas parler du tennis fauteuil… En double, Stéphane Houdet n’est pas loin d’un troisième titre paralympique de suite. Accompagné cette fois de Frédéric Cattanéo, le double tenant du titre s’est qualifié pour la demi-finale ! Rendez-vous ce mercredi pour marquer l’histoire…

Total des médailles : 11 en or, 12 en argent et 15 en bronze

Lundi 2 septembre : Une journée historique avec 5 titres

Encore une folle journée pour la France ! Elle a débuté en fanfare avec d’abord une victoire solide de Lucas Mazur et Faustine Noël dans la petite finale du double mixte SL3-SU5 de para badminton. Après l’argent à Tokyo, le duo prend le bronze cette fois. Un peu plus tard, le Français numéro 2 mondial en simple n’a pas fait dans le détail en finale de sa catégorie SL4. Il a écrasé son adversaire, l’indien Suhas Lalinakere Yathiraj, qui n’est autre que le numéro 1 mondial. Porté par une salle en feu, il a étrillé son adversaire (21-9, 21-13) et conserve sa couronne paralympique sans perdre un seul set.

Et décidément, les fans de volants et de raquette en ont eu pour leur argent ce lundi ! En SH6, Charles Noakes a effectué lui aussi un tournoi parfait, remportant l’or paralympique sans perdre un seul set non plus. Pour ses premiers Jeux, et sans être favori, le Français de 27 ans a suivi l’exemple de Lucas Mazur.

@talenteo 🥇Il a remporté la dernière médaille d’or d’hier en para badminton ! 🥇 Rencontrez @Charles Noakes que nous avions eu le plaisir de croiser à l’occasion de la dernière journee #paralympique. Dejà, il nous parlait de sa discipline pour atteindre ce niveau et de ses ambitions pour @paris2024 ! Bravo Charles pour cette médaille amplement méritée. 🦾 #JeuxParalympiques #Paris2024 #handisport #sport ♬ son original – Talentéo

Aurélie Aubert vivait elle aussi ses premiers Jeux. Et elle a tout simplement écrit l’histoire de la boccia française. En finale du tournoi féminin de simple BC1, la Française s’est imposée et est devenue championne paralympique, avec sa guide Claudine Llop. La première médaille et donc le premier titre de l’histoire de la délégation tricolore en boccia.

Aujourd’hui, la petite razzia est venue du para triathlon ! Tout a débuté avec Jules Ribstein, qui est devenu champion paralympique catégorie PTS2. Quadruple champion du monde, il a assumé son statut avec cette première médaille lors de ses premiers Jeux. 

Ensuite, dans la catégorie PTVI, il n’y a pas eu une mais deux médailles. En premier lieu, Thibaut Rigaudeau et son guide Cyril Viennot ont décroché l’argent. Ils ont été suivis de près par Antoine Pérel et son guide Yohan Le Berre pour le bronze. Ils avaient aussi fini à ces positions aux derniers Mondiaux de 2023 derrière l’intouchable Britannique Dave Ellis.

Intouchable, Alexis Hanquinquant l’a été aussi. Le porte-drapeau n’a jamais été inquiété et garde son titre paralympique en PTS4. Il a fini avec près de trois minutes d’avance sur ses concurrents.

Du côté du tennis de table, Matéo Bohéas a assuré une médaille pour mardi. Mené 2 sets à 1, il a réussi à renverser son quart de finale et file dans le dernier carré du tournoi simple S10. Il n’y a pas de petite finale donc il est certain d’avoir au moins le bronze. Il avait eu l’argent à Tokyo. Rendez-vous à 17h pour en savoir plus…

Total des médailles : 11 en or, 10 en argent et 13 en bronze

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Dimanche 1 septembre : 9 médailles dont 3 titres paralympiques !

La journée des médailles françaises a commencé en fanfare avec une finale 100 % française en para cyclisme, dans l’épreuve de poursuite individuelle C5. En effet, Heïdi Gaugain et Marie Patouillet se sont retrouvées en finale. Pas forcément favorite, c’est finalement la deuxième citée, la doyenne des deux, qui a empoché l’or. À 36 ans, elle quitte la scène olympique avec un titre.

Du côté des bassins de La Défense Arena de Nanterre, Emeline Pierre a réalisé un bel exploit qu’on n’attendait pas forcément. Lors de la finale du 100m nage libre S10, la Française a tout simplement récolté le titre olympique, battant toutes les favorites et les pronostics.

Enfin Tanguy de La Forest est lui aussi devenu champion paralympique. Après de l’argent il y a quelques jours en para tir sportif, il récolte cette fois la récompense ultime lors du 10m carabine à air comprimé SH2 couché mixte. Avec cette médaille, la France passe de 3 à 6 breloques en or, et double son score en une journée !

Dans les autres épreuves, la délégation française n’est pas en reste. C’était notamment jour de finale du côté du para aviron. Cinq bateaux bleu-blanc-rouge étaient engagés, et deux ont grimpé sur la troisième marche du podium. En PR1 Skiff, Nathalie Benoît a réalisé un très beau 500 derniers mètres pour récupérer le bronze. Elle échoue même à cinq dixièmes de l’argent. En PR3 quatre de pointe avec barreur, Candyce Chafa, Rémy Taranto, Grégoire Bireau, Margot Boulet et la barreuse Emilie Acquistapace ont réussi à empocher ce métal pour seulement six centièmes. La France avait déjà terminé 3ème à Tokyo avec notamment Margot Boulet et Rémy Taranto.

Du côté du para athlétisme, il y a eu de l’émotion aussi. Gloria Agblemagnon a pris la médaille d’argent sur le concours du lancer de poids F20 en battant son record personnel (14,43m). Du côté de Timothée Adolphe, c’est l’argent sur le 400m T11. Trois ans après une disqualification à Tokyo, il y a encore eu des remous autour du Français. Son staff a en effet porté réclamation, estimant que le champion olympique Enderson German Santos Gonzalez avait été tracté par son guide. Un appel vain. Mais c’est tout de même un titre de vice-champion olympique avec un petit goût de revanche. Même genre de sentiment pour Manon Genest en saut en longueur T37. Au Japon, elle avait échoué au pied du podium, cette fois elle récupère le bronze.

Pour terminer, on connaît déjà certains noms de futurs médaillés français de ce lundi. En Boccia, Aurélie Aubert s’est qualifiée pour la finale du tournoi féminin de simple BC1. Ça sera la toute première médaille française dans cette discipline de l’histoire aux Jeux Paralympiques. Du côté para badminton, deux finales sont à venir. Tout d’abord, notre champion paralympique en titre Lucas Mazur pourra défendre son titre en SL4. Puis en SH6, Charles Noakes a lui occasion de briller face à son public.

Total des médailles : 6 or, 9 argent, 11 bronze

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Samedi 31 août : Les frères Portal sur le podium

La moisson continue pour le para cyclisme bleu-blanc-rouge. Trois nouvelles médailles viennent garnir le tableau. Il y a d’abord eu deux médailles de bronze. Après son titre hier, Alexandre Léauté a pris la troisième place sur le kilomètre C1-3. Gatien Le Rousseau a fait de même sur la poursuite C4. En poursuite individuelle C5, Dorian Foulon a ultra dominé, battant son propre record du monde en qualifications et emportant la finale haut la main.

Du côté du para athlétisme, Antoine Praud a décroché une belle médaille bronze sur le 1500m T46. Le Breton a fait vibrer le stade de France avec une remontée folle sur les 500 derniers mètres. Première médaille tricolore dans la discipline.

Du côté de la para natation, la famille Portal a définitivement passé la porte du grand bain. Les deux frères Alex et Kylian ont tous les deux accrochés un podium lors du 400m nage libre S13. Le premier cité, qui est l’aîné, a empoché l’argent. Un petit regret pour lui qui n’a rien pu faire face à l’imbattable Ihar Boki. Son frère cadet lui se contente aisément du bronze.

Pour conclure la journée en beauté, on attendait les deux paires de para tennis de table qui jouaient leurs demi-finales. Que ce soit Florian Merrien et Flora Vautier (double mixte XD7), comme Clément Berthier et Esteban Herrault (double MD14) n’ont rien pu faire et se sont contentés d’une tout de même belle médaille de bronze.

Total des médailles : 3 or, 6 argent, 8 bronze.

Vendredi 30 août : Première médaille de l’histoire en taekwondo

Nouvelle journée, et les médailles continuent de pleuvoir pour le clan tricolore ! Alexandre Léauté arrivait en grand favori en para cyclisme, et il a confirmé, avec directement un titre. Sur la poursuite C2, le Français n’a laissé de chance à personne et a empoché l’or. 

La journée a continué avec des Français qui se sentent définitivement comme des poissons dans l’eau en para natation. Ce vendredi, deux nouvelles médailles sont tombées. D’abord Hector Denayer en argent sur le 100m brasse SB9. Puis Alex Portal en bronze sur le 100m dos S13. Et ce n’est que le début… 

On a eu droit à la première vraie surprise venue du para taekwondo. En effet, chez les -65kg, Djelika Diallo a réalisé une journée quasi-parfaite, ne s’inclinant qu’en finale. Une médaille d’argent historique puisque c’est la toute première de l’histoire du para taekwondo français aux Jeux.

Du côté du para tennis de table, on savait déjà que le double Fabien Lamirault/Julien Michaud en MD4 allait obtenir une médaille. Restait à savoir de quel métal. Et ça sera du bronze pour le duo, qui s’est incliné contre deux joueurs venus de République de Corée. Première médaille tout de même du côté de l’Arena Paris Sud pour nos Bleus ! Et pas les dernières, puisque dans le même temps, le double mixte XD7 de Flora Vautier et Florian Merrien s’est qualifié pour le dernier carré, et assure donc une breloque ce dimanche. Et même constat pour Clément Berthier et Esteban Herrault en double MD14 !

Enfin, en milieu d’après-midi, une émouvante médaille d’argent a été décrochée du côté du Centre National de Tir Sportif de Châteauroux. En para tir sportif, Tanguy de La Forest a brillé sur l’épreuve du 10m carabine position debout mixte SH2. Pour ses sixièmes Jeux, le Français décroche enfin un podium.

Total des médailles : 2 or, 5 argent, 2 bronze.

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Jeudi 29 août : 3 médailles pour le 1er jour de compétition !

Premier jour de compétition et plusieurs “alerte médaille” ont retenti pour la France ! En commençant au milieu de l’après-midi par Marie Patouillet. Elle a ouvert le bal tricolore avec l’argent en para cyclisme sur piste en contre-la-montre sur 500m (catégorie C4-5). C’est elle aussi qui avait ouvert la voie aux Bleus à Tokyo. Une belle récompense pour les derniers Jeux de la Française.

Quelques heures après, l’équipe de France de para natation a comme convenu répondu aux attentes. Ugo Didier a d’abord offert le premier titre paralympique à la délégation bleu-blanc-rouge ! Le nageur de 22 ans s’est imposé sur le 400m nage libre S9 après un come-back impressionnant sur la fin de course. Après l’argent il y a 3 ans à Tokyo sur cette discipline, Ugo Didier décroche le Graal à Paris.

Dans la soirée, l’autre favori de la natation française Alex Portal a fini lui en argent, à deux dixièmes de son adversaire. Sur 100m papillon S13, le vice-champion paralympique aura livré un sacré combat, battant son propre record, face au favori Biélorusse Ihar Boki. Déjà une première breloque à Paris pour le jeune de 22 ans, lui qui en avait eu une de chaque couleur à Tokyo. Cela fait donc 3 médailles pour le collectif France après la première journée.

Dans le reste, on est déjà sûr d’avoir une médaille en para tennis de table ! En effet, parmi les 11 doubles français engagés, la paire Fabien Lamirault/ Julien Michaud (en double MD4) s’est qualifiée en demi-finale, et est donc certaine de décrocher un podium. Côté mauvaise surprise (sans l’être), notre quadruple champion du monde de para taekwondo Bopha Kong n’ajoutera pas une médaille paralympique à son immense palmarès. Blessé au genou droit il y a quelques semaines, il n’a pas évolué à son meilleur niveau et s’est incliné largement sur ses deux matches.

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@talenteoCa y est ! Nous sommes aux #JeuxParalympiques ! Alors que l’équipe de France commence déjà à performer avec de premières médailles, nous revenons sur le relais de la flamme qui s’est terminé hier soir dans le cadre d’une cérémonie d’ouverture mémorable ! Rencontre avec 3 relayeurs qui nous partagent leur expérience !♬ son original – Talentéo

Mercredi 28 août : la cérémonie d’ouverture

Le coup d’envoi d’une cérémonie de plus de 3h a été donné à 20h par Théo Curin, ancien para nageur et désormais animateur. Un début qui a donné le ton pour un défilé tout autant poétique que politique pour sensibiliser à la cause du handicap. Pour le directeur artistique de Paris 2024, Thomas Jolly, « mettre les athlètes paralympiques au cœur de la ville, c’est déjà un premier marqueur politique au sens où la ville n’est pas suffisamment adaptée à toutes les personnes en situation de handicap« . 

Au menu de ce moment festif, on a pu voir une place de la Concorde et un obélisque aux couleurs bleu, blanc, rouge et la patrouille de France survolée le ciel parisien. Des chorégraphies spectaculaires où un groupe de 140 danseurs valides “affrontent” 16 danseurs en situation de handicap, avant de finalement s’unir au fur et à mesure. On a aussi vu le musicien Myd rythmé la parade des athlètes, l’Ensemble Matheus, Luky Love, Luan Pommier ou même Sébastien Tellier jouant son morceau “La Ritournelle”. Christine and the Queens a d’abord repris “Non, je ne regrette rien” d’Édith Piaf mais aussi “Born to be alive” de Patrick Hernandez. 

La vasque allumée par 5 para athlètes

Après le défilé complet des délégations, avec une équipe de France particulièrement acclamée en dernier, c’était autour de la flamme d’arriver. Florent Manaudou a ouvert le bal, faisant le lien entre JO et Para, avant de passer le relais à Michael Jeremiasz, ancien champion paralympique de tennis fauteuil, et surtout chef de la délégation française. La flamme a ensuite circulé entre les mains de l’escrimeuse en fauteuil italienne Bebe Vio, la para-cycliste américaine Oksana Masters et l’allemand Markus Rehm, champion paralympique du saut en longueur. Puis c’était au tour des Français, avec à l’honneur Assia El Hannouni (para athlétisme), Christian Lachaud (escrime fauteuil) et Béatrice Hess (para natation). Soit la française la plus titrée en athlétisme, ainsi que les deux français les plus titrés de l’histoire des JO et JP d’été et d’hiver confondus.

Enfin, pour conclure une soirée haut en couleur, 5 para athlètes ont allumé la vasque : Charles Antoine Kouakou, Elodie Lorandi, Fabien Lamirault, Nantenin Keïta et Alexis Hanquinquant. Un nombre pas anodin, puisque ce quintette représente les cinq handicaps différents : déficiences physique (amputation et paralysie), moteur, visuelle et intellectuelle.

Mardi 27 août : la préparation aux Jeux Paralympiques

Après des Jeux Olympiques réussis, tant au niveau sportif que populaire, place aux Jeux Paralympiques ! Et ça débute ce mercredi avec la cérémonie d’ouverture. La flamme paralympique a entamé son parcours le samedi 24 août à Stoke Mandeville, lieu de naissance de ces Jeux. Elle a ensuite traversé le tunnel sous la Manche grâce à 24 porteurs britanniques, puis rejoints par tout autant de porteurs français. Après être arrivée à Calais, elle a ainsi été divisé en 12 pour symboliser la durée de ces Jeux.

Elle a pris par la suite la direction de communes frontalières (Calais, Valenciennes, Amnéville, Strasbourg, Thonon-les-Bains, Antibes Juan-les-Pins, Montpellier, Lourdes, La Roche-sur-Yon, Lorient, Saint-Malo et Rouen), pour ainsi former un anneau autour du territoire. Finalement, la flamme s’est dirigée vers Paris, en continuant à traverser des villes symboliques pour le paralympisme (Arras, Amiens, Chambly, Laon, Châlons-en-Champagne, Troyes, Châtillon-sur-Seine, Lyon, Vichy, Limoges, Blois, Chartres, Deauville et Louviers).

Une tournée conclue par des arrêts multiples en Île de France, avant le sprint final à travers la capitale française. De l’avenue des Champs-Elysées à la place de la Concorde, 140 danseurs, dont 16 en situation de handicap, 4 400 parasportifs (dont 237 français) provenant de 184 délégations vont offrir un spectacle aux quelques 35 000 spectateurs présents, et bien plus devant leurs écrans. Plus de 1000 relayeurs se sont donc succédés pour arriver à la désormais mythique vasque qui trône aux jardins des Tuileries. Place aux Jeux Paralympiques avec nos porte-drapeaux Nantenin Keita et Alexis Hanquinquant.

Publié le 28 août 2024 .

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