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Voilà presque dix ans que cet ancien militaire a intégré les rangs du CEA. Une décennie au cours de laquelle Dominique Marcangeli a dû changer de poste du fait de son handicap. Un cap que le CEA Valduc l’a aidé à passer tout en douceur et en bienveillance.

Pouvez-vous présenter votre parcours professionnel ?

J’ai servi 35 ans dans l’Armée de l’air de 17 ans à 53 ans en tant qu’adjudant-chef. Comme la base aérienne où j’étais à Dijon a fermé pour être relocalisée à Orange et comme je ne souhaitais pas déménager, j’ai postulé en 2014 à une offre du CEA pour être responsable du chenil et de la protection physique au sein de la FLS – Force Locale de sécurité. Comme c’est intégré à la Direction des Applications Militaires (DAM) du CEA, je trouvais que c’était dans la continuité de ce que je faisais avant, dans l’armée, et je pouvais ainsi rester dans la région de Dijon avec ma famille.

Votre handicap a-t-il été un frein dans votre parcours ?

Oui, car il m’a empêché de garder le poste que j’occupais. Avant, j’étais amené à beaucoup me déplacer, mais étant en fauteuil, je ne pouvais plus le faire. Heureusement le CEA m’a créé un poste. Depuis juin 2018, je suis chargé d’affaires, protection du secret. J’exerce sous le commandement d’un officier de sécurité et je travaille dans la validation des demandes d’entrées sur le centre.

Quelles compétences faut-il avoir pour exercer ce métier ? 

Il faut avoir une appétence à la protection du secret. Il faut être également attentif, curieux, très rigoureux et méthodique.

Quels aménagements ont été faits par la Mission Handicap ?

Il y a eu de gros investissements humains et financiers. D’abord, j’ai eu le soutien de tous mes camarades et de mes chefs hiérarchiques. Quand j’étais encore en convalescence, je n’appréhendais pas mon retour, car je savais que tout se passerait bien. J’étais confiant. À mon retour, j’ai donc eu un nouveau poste et j’ai bénéficié de plusieurs aménagements.

D’abord, je ne travaille que trois jours par semaine. Mon bureau est électrique. Des toilettes accessibles ont été créées dans les bureaux. Il y a même une rallonge sur la poignée des fenêtres pour que je puisse les ouvrir, car celles-ci sont situées très en hauteur. Une station de bus a également été installée devant chez moi. Toutes ces installations ont bluffé les ergothérapeutes du centre de rééducation quand ils sont venus visiter le site de Valduc. Alors certes le CEA n’est pas un monde idéal, mais question handicap, c’est formidable. Enfin, je dois ajouter que mes collègues sont d’une incroyable bienveillance !

Pourquoi avoir accepté de témoigner ?

Céline Garnier, la personne en charge de la Mission Handicap me l’a demandé et je ne me voyais pas lui dire « non ». C’est un tout petit rendu par rapport à tout ce que le CEA a fait pour moi.

Que diriez-vous aux éventuels candidats en situation de handicap qui hésiteraient à postuler au CEA ?

Le CEA met tout en œuvre pour que l’intégration des employés en situation de handicap se fasse dans les meilleures conditions. D’ailleurs, la preuve, il y a beaucoup de sensibilisation sur le handicap.

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