Que ce soit dans le sport, l’art ou la vie professionnelle, les personnes en situation de handicap ont depuis toujours démontré leur capacité à atteindre des sommets. L’entrepreneuriat n’échappe pas à cette vérité !
En France, les entreprises créées par des demandeurs d’emploi en situation de handicap ont un taux de pérennité supérieur à celui des créateurs valides. Vous souhaitez vous lancer ? Voici 5 conseils pour démarrer au mieux votre nouveau projet professionnel :
1/ Définissez votre projet
C’est bien-sûr la première étape de votre projet : parlez-en autour de vous !
Dans une premier temps, n’hésitez pas consulter votre famille ou vos amis. Au moment de se lancer, il est toujours important de se sentir soutenu par ses proches. Ils connaissent vos qualités et vos défauts, ils sauront vous éclairer sur votre fibre entrepreneuriale.
Dans un deuxième temps, vous pouvez solliciter votre conseiller Pôle emploi, ou Cap Emploi. Celui-ci vous aidera à faire le point sur la faisabilité de votre projet et vous orientera vers un expert de création d’activité de l’Agefiph. Avec lui vous aborderez le projet plus en profondeur : Comment l’offre répond-t-elle à une demande ? Quels sont les risques ? Les avantages ? Quels sont les pièges à éviter ?
2/ Sollicitez les aides financières
En plus de vos fonds propres et de ceux des banques que vous avez pu solliciter, il existe de nombreuses aides et subventions qu’il est possible de mobiliser.
L’aide financière de l’Agefiph intervient au démarrage de l’activité, dans le but de soutenir les frais de départ et doit donc être sollicitée avant l’inscription au Centre de Formalités des Entreprises (CFE).
Entre autres, l’Allocation pour Adulte Handicapé (AAH) permet de vous garantir un revenu minimum, essentiel lorsqu’on commence une nouvelle activité.
Il existe aussi plusieurs autres organismes à même de vous aider comme le crédit solidaire, le PCE ou encore les aides OSEO si toutefois votre projet respecte certaines conditions.
3/ Faites-vous accompagner par des professionnels
Comme énoncé plus tôt, l’Agefiph peut choisir de mettre à votre disposition un conseiller de création d’activité professionnelle.
Ce dernier a pour but de vous aider à faire le point sur l’évolution de votre activité au cours des 2 premières années. Il vous accompagne dans la mise en place d’outils de gestion et reste de bon conseil sur des thèmes tel que les aspects commerciaux ou juridiques.
4/ Formez-vous
L’entrepreneuriat c’est une remise en question au quotidien, il est important de continuer à se former régulièrement dans son domaine d’activité. De plus, s’informer permet de rester à jour et donc d’effectuer une veille nécessaire dans tous les aspects de votre secteur.
L’Agefiph propose également des aides individuelles pour la formation et l’adaptation des situations de travail. Si vous avez besoin d’adapter votre environnement de bureau en fonction de votre handicap, par exemple.
5/ N’ayez-pas peur de l’échec
Tout ce que vous allez entreprendre ne pourra pas toujours aboutir à un succès total. Il faut dès le début prendre conscience que l’échec fait parti du processus de réussite.
N’hésitez pas à communiquer avec d’autres entrepreneurs afin de partager vos craintes et vos doutes. L’échange et l’entraide sont les leviers qui vous aideront à rester mobilisé dans les moments les plus difficiles.
Malgré tout, il y aura des situations que vous ne pourrez pas anticiper et il faudra redoubler d’efforts pour rester motivé.
En tant que bon entrepreneur, vous devrez être prêt à faire face aux difficultés et savoir rebondir !
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Article rédigé en partenariat avec bonne-assurance.com.
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