Réseaux sociaux et emploi : Savoir se présenter professionnellement sur Internet, ce n’est pas être un geek. C’est maîtriser la présentation de soi, et l’adapter à n’importe quel outil. Social, ou pas.

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Comme le dit notre fondateur, Stéphane Rivière :

Innover dans le travail, c’est comme innover dans le rugby. C’est bien de savoir marquer des essais, prendre des risques en attaque, mais il faut savoir revenir aux fondamentaux. Comme la mêlée au rugby permet d’attraper le ballon pour ensuite marquer, les pratiques de recrutement traditionnelles sont une base solide dont il faut disposer pour pouvoir avancer de façon plus fine, et donc se rendre visible sur les réseaux sociaux professionnels pour trouver un job.

Il y a donc des règles immuables qu’il faut connaitre et respecter pour communiquer, entrer en relation et échanger via les réseaux sociaux. Cet article va tenter de résumer ces bonnes pratiques, toutes issues de techniques de développement de réseau classiques, appliquées à ces nouveaux outils devenus désormais incontournables.L’enjeu est d’organiser une veille d’informations pertinentes par rapport à son projet professionnel (tendances et acteurs de votre marché, offres d’emploi, demande d’expertise etc…). Ou comment Twitter, Viadéo ou LinkedIn peuvent vous permettre d’être encore plus visible et de trouver encore plus d’informations.

Quand nous parlons de recrutement sur les réseaux sociaux, nous savons de quoi nous parlons. D’une part, parce que nous sommes convaincus qu’un nouvel outil représente toujours une nouvelle opportunité quand on apprend à s’en servir intelligemment. Même si, parfois, on ne sait pas qui, de l’oeuf ou de la poule lequel, du problème ou de la solution, naît en premier. D’autre part, parce que notre équipe reflète l’efficacité du recrutement par les réseaux sociaux : Caroline a été recrutée sur Twitter, et Coraline aussi.

Cependant, rappelons tout de même que « recrutement sur les réseaux sociaux » ne signifie pas recrutement uniquement par les réseaux sociaux. Il faut donc comprendre qu’une telle démarche ne peut être qu’une parcelle d’une démarche plus diversifiée. Les réseaux sociaux ne sont que des outils, pas une philosophie ! L’homme mature, celui qu’on recherche dans le monde professionnel, n’est-il pas celui qui reconnaît la fin des moyens ?… Les réseaux sociaux ne sont-ils pas des outils comme les autres ? Il faut donc bien les connaître et bien les analyser pour en déduire les services qu’ils peuvent nous rendre.

Comment réfléchir ? Il faut se demander ce qu’un support peut faire pour vous, mais surtout, ce dont vous avez besoin. Imaginez la situation dans sa globalité. Un recrutement, c’est comme une rencontre : il faut se croiser, se repérer, sentir qu’on peut se correspondre, se présenter sous son meilleur jour, sans omettre de prévenir des éventuelles difficultés, rester positif et constructif, et tester peu à peu sur des premiers échanges la relation naissante. Tout cela est très équilibré entre le candidat et l’entreprise : ils ont tous deux intérêt à ce que la relation soit fonctionnelle. L’entreprise n’a pas envie que son candidat ne lui ressemble pas, et vice versa. Voulez-vous vraiment travailler pour une entreprise qui est l’antithèse de vos besoins ?… Peut-être avez-vous besoin d’argent, mais… Pouvez-vous dire avec certitude que cela ne va pas à terme ruiner votre santé psychique et physique ?

Maîtriser un réseau social, savoir comment faire, lequel investir, comment s’y présenter, montre beaucoup de choses de l’entreprise, comme cela montre beaucoup de choses de vous. C’est en quelque sorte un premier test d’évaluation. Cela montre votre motivation, car il faut y investir du temps. Cela montre votre maîtrise de la langue française, voire les autres langues. Cela montre votre capacité de synthèse, et à quel point vous savez prendre du recul avec votre expérience, en tirer le plus positif, rebondir après d’éventuelles erreurs, etc. Et c’est révélateur de l’entreprise aussi. Une entreprise qui travaille son attractivité n’est pas forcément une entreprise mensongère ! Cela peut être nécessaire pour une entreprise peu connue, ou qui a une réputation qui ne correspond plus à la personnalité de ses équipes !

Difficile de croire, en ces périodes de crise, que les entreprises peuvent proposer des jobs intéressants et ne trouver personne qui convienne… Mais pourtant, c’est possible ! Et c’est testé et approuvé par nos deux consultantes juniors, qui ont gardé les pieds sur terre et attendu de signer pour pouvoir s’emballer, mais qui ont été contactées toutes deux via Twitter !

Bref, pour résumer, maîtriser un réseau social, c’est maîtriser les interactions et maîtriser l’outil informatique. Point. Pourtant, cela n’est pas simple…

1) MAÎTRISER SA MARQUE NUMÉRIQUE – ÉVITER LE MÉLANGE DES GENRES

Une chose à laquelle vous ne pouvez pas échapper : la maîtrise de ce qu’on peut lire de vous sur Internet. Pour cela, une seule méthode : l’audit numérique, un très gros mot pour dire : Googlisez-vous !

Cliquez sur tous les liens qui vous concernent. Mettez-vous dans la peau du meilleur recruteur : pas celui qui ne veut pas voir d’informations personnelles sur vous, non. Celui qui veut que chaque information valide votre adéquation avec le poste. Vous êtes tatoueur ? Si je suis le meilleur recruteur, qu’est-ce que je veux voir ? Des photos de vous en train de faire la fête ? Ou des photos de vos dessins, de vos tatouages déjà réalisés, des adhésions sur des forums de discussion ?

Vous êtes graphiste ? Est-ce que je veux voir du comic sans ms sur votre page, ou plutôt des infographies ? Vous êtes hôtesse d’accueil ? Votre but n’est-il pas de montrer une image impeccable de l’entreprise pour laquelle vous travaillerez ?… Il en sera donc de même pour vos profils sur les réseaux sociaux.
Evitez de partager des informations trop personnelles, ou au second degré… Le ton est très difficile à maîtriser à l’écrit. Pour preuve, cette vidéo de La Poste :

https://youtu.be/-PWSwiCMhrU

Si c’est trop tard, ne désespérez pas. Essayez d’abord d’effacer l’information, mais il y a des chances pour que cela reste éternellement sur Internet. La seule solution valable : noyer la mauvaise information dans la bonne information ! Communiquez sur vous, mettez votre nom un peu partout, en y glissant des détails professionnels. Bientôt, ne ressortiront sur les premières pages Google que ce que vous avez voulu montrer ! ;)

2) INTERAGIR D’ABORD : LA COMPLÉMENTARITÉ

Le but est d’utiliser les réseaux sociaux pour appâter, intriguer. Ensuite, avoir une plateforme pour les informations essentielles sur soi : CV, intérêts personnels.

On parle « d’expérience candidat », et on pourrait même dire « expérience profil », parce que tous les gens présents sur les réseaux sociaux professionnels ne sont pas des candidats.  Si on recrute par les réseaux sociaux aujourd’hui, ce n’est pas pour appliquer les méthodes qu’on utilise sur les job boards. C’est-à-dire d’utiliser des outils de critérisation, de sélection. Donc l’idée, c’est bien toutes les interactions.

Marie-Pierre Fleury, id-carrières

Il faut donc avoir un CV quelque part, que ce soit sur LinkedIn, Viadéo, ou DoYouBuzz… Nous vous conseillons DoYouBuzz, pour la bonne raison que le CV est visible partout, et que la présentation permet de lire d’abord un résumé de votre CV, puis d’affiner en allant cliquer dans des onglets.

DoYouBuzz est notre choix, parce qu’il permet aux recruteurs de ne pas avoir à payer pour le voir. Vous évitez donc de passer à côté des entreprises qui n’ont pas les moyens de se payer un abonnement qui peut coûter très cher ! Surtout si vous ciblez des PME. Il permet aussi de vous trouver en cherchant des mots clés sur Google.

Il faut donc bien catégoriser vos compétences : préciser votre projet professionnel est une étape indispensable, et vous mettre à la place des recruteurs, pour chercher quels mots clés ils vont chercher. « Informaticien », par exemple, ne veut plus rien dire de nos jours. Préférez « développeur », « infographiste », « ingénieur système »… etc.

Les réseaux sociaux vont permettre de vous présenter très brièvement, mais surtout vous permettre de mettre un lien vers un CV plus conventionnel. Ils sont des sortes de forum en ligne, et existent pour la simple et bonne raison qu’ils permettent d’économiser un temps fou : ils présélectionnent les candidats que les recruteurs vont recevoir en entretien. C’est la recette d’une présence numérique qui fonctionne : un mélange entre de l’information et de la conversation. Lorsque vous parlez à un recruteur, sur un forum, vous ne vous cachez pas derrière votre CV, mais il sait que vous en avez un, parce que vous avez une pochette à la main. Vous lui dites en 3 phrases ce que vous offrez. Ce que vous cherchez. Et il prendra votre CV si votre présentation l’a convaincu. C’est la même chose sur le virtuel !

3) Bien choisir ses canaux réseaux sociaux et emploi

En fonction du type d’emploi, du type d’interaction recherché, vous avez tout intérêt à sélectionner les réseaux qui fonctionnent ! Tout simplement parce qu’ils n’ont pas les mêmes options, les mêmes apparences graphiques, et qu’ils n’attirent pas les mêmes personnes. Les entreprises font la même chose ! Recruter des soudeurs sur Twitters, franchement… Personne n’y invistirait une heure de travail. Pourquoi autant d’a priori ? Parce que tout simplement, les entreprises cherchent à aller au plus efficace, et savent très bien que Twitter attire un certain type de personnes (les geeks, les journalistes, en gros, les « early adopters »). Cela écarte des possibilités, certes, car il y a sûrement des soudeurs sur Twitter… mais cela évite de partir dans tous les sens, et de perdre beaucoup de temps.

Difficile de catégoriser les réseaux sociaux, même après avoir vraiment expérimenté. Mais faites-vous confiance, allez sur les réseaux qui vous plaisent instinctivement le plus. Cependant, gardez en tête le nombre de comptes du réseau. C’est la première chose que les recruteurs regardent. Ils vont préférer recruter sur un réseau avec 2 millions d’abonnés, même s’il est moins représentatif qu’un groupe qui comporte 22 abonnés, même très actifs. Ils iront au plus vite, bien sûr ;) Tout le monde ne recrute pas comme Talentéo ! Quelques repères pour les réseaux les plus utilisés pour le recrutement :

LinkedIn

Le réseau international par excellence, le plus complet. C’est ce réseau qui monte, et qui devient généraliste. Il est essentiellement composé de cadres, mais cela ne demande qu’à changer !

Viadéo

Un réseau français, très ancré dans les pratiques des recruteurs, alter ego de LinkedIn. Notre conseil, avoir un compte sur au moins un des deux réseaux ! Car la plupart des membres sont présents sur les deux réseaux à la fois.

Twitter

Twitter, c’est le « sésame ouvre-toi » de l’emploi. Pourquoi ? Parce que tout va très vite. Les messages sont courts, on doit donc faire synthétique. C’est le réseau des gens pressés, de ceux qui hiérarchisent énormément leurs priorités, de ceux qui gèrent leur temps, et qui n’y vont pas par 4 chemins. Ces compétences sont des compétences rares… Les membres ont donc de grandes chances d’être des décideurs. Et ce sont eux qui peuvent vous embaucher.

Facebook

Facebook est LE domaine du marketing de masse. Si les réseaux sociaux étaient des chaînes de télévision, Facebook serait TF1. Très grand public, et très pratique pour avoir d’autres informations que celles des sites des entreprises. Et puis, entre nous, les pages entreprise sont rédigées par des community managers, des gens qui sont payés pour interagir avec les clients, les candidats, le grand public. Et c’est toujours très valorisant pour un community manager d’être sollicité par un internaute. Cela met en valeur ! Alors n’hésitez pas ! Montrez votre intérêt, manifestez-vous !

Yupeek, Wiizbii

Ces deux réseaux sont des réseaux d’étudiants ou de jeunes diplômés. Choisissez-en un pour trouver un stage, une alternance, un premier job.

Réseaux spécialisés

Il existe également des réseaux spécialisés en fonction du domaine d’activité dans lequel on est expérimenté. Dogfinance pour la finance et les assurances, Banquio pour les métiers de la banque et des assurances, Rezotour pour le tourisme… N’hésitez pas à faire une recherche selon votre secteur.

4) Parfaire son profil

Vous l’aurez compris : il faut faire comme si le recruteur n’avait aucune imagination, et incarner dans les moindres détails le rôle auquel vous aspirez. Une secrétaire désordonnée, un ingénieur farfelu, un cadre commercial « kitch », ce n’est pas exactement ce qu’on recherche dans un casting parfait. Les recruteurs auront tout le loisir de connaître votre spécificité, et votre personnalité lors de discussions informelles. Laissez-leur s’imaginer comment vous serez avec les clients… L’image que vous donnerez de l’entreprise !

Pour cela, deux solutions :

  • Ou vous ne publiez que des informations publiques, c’est à dire des informations que même votre pire détracteur ne pourrait vous reprocher…
  • Ou vous connaissez les options de confidentialité par coeur, ce qui peut prendre un bon bout de temps sur des réseaux comme Facebook. Et ce qui ne laisse pas de place à l’erreur, un statut publié en mode public par erreur peut faire des dégâts… Et aller jusqu’au tribunal !

Il faut donc savoir se présenter, et savoir le faire sur Internet : il existe des coaches pour se présenter en deux minutes, savoir présenter son projet professionnel, et arrêter d’avoir recours au sempiternel : « je suis en recherche d’emploi ». Ce sera l’objet d’un futur article ! :)

Dans tous les cas, remplissez rigoureusement votre profil, détaillez vos expériences, comme vous le feriez sur votre CV. Oubliez les classiques : j’aime lire, le cinéma, et le bricolage. Montrez ce qui vous différencie vraiment. Ce que vous savez vraiment faire, ce qu’un patron va apprécier chez vous.

5) Pratiquer au quotidien

La régularité est une donnée importante dans la réussite de votre démarche numérique. Cela montre votre motivation autant que d’avoir rempli votre profil. Soyez là, peu de temps, mais souvent. Montrez que vous vous intéressez à l’autre, que vous avez une vision à long terme, et que vous n’êtes pas intéressé que par la signature d’un contrat, là, tout de suite, maintenant, pour avoir n’importe quel contrat.
Prenez le temps de bien connaître une entreprise, et les choses se feront naturellement !

6) Montrer plutôt que dire

Arrêtez de dire que vous êtes « patient », « réactif », ou « motivé » (la bête noire de tout recruteur est de lire d’un candidat qu’il est « motivé » dans une lettre de… motivation…). Arrêtez de le dire, et commencez à le montrer. Vous êtes patient ? Soit, soyez-le vraiment. Discutez avec une entreprise même si elle n’a aucun poste ouvert. Vous êtes tenace ? Continuez à lui montrer votre intérêt, votre détermination. Vous êtes organisé ? Ne la faites pas attendre pour répondre à ses messages. Vous êtes adaptable ? Ne copiez collez pas votre lettre de motivation type… etc.

Nous serions ravis de poursuivre la discussion en commentaires, donc si vous avez des conseils ou des retours d’expériences (bonnes ou mauvaises), vous êtes les bienvenus en bas de cet article. Quelle est votre pire expérience de recrutement ? Qu’est-ce qui a marché ? Qu’est-ce qui vous a le plus étonné chez un recruteur ? Qu’est-ce qui vous a le plus bloqué ? Et sur les réseaux sociaux en particulier, vous avez des anecdotes ?…

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